CC du 21 octobre 2014 – Chats errants et sauvages, prolifération des pigeons

Intervention de Yves Guévar au Conseil Communal d’octobre

Chats errants et sauvages, prolifération des pigeons

Quand une bonne initiative est entreprise, il faut la souligner et l’encourager…

Depuis le 01 septembre 2014, les particuliers qui cèdent ou vendent leurs chats doivent, au préalable, les stériliser et les identifier. Chacun pourra juger de l’efficacité ou non d’une telle mesure.

Ne risque-t-on pas de voir au contraire un accroissement des chatons abandonnés et donc une prolifération des chats errants et sauvages ?

En tout cas, ce phénomène semble s’amplifier sur Braine-le-Comte.

J’ai été interpellé par des riverains de la rue de la Bienfaisance concernant la présence massive des félins sauvages autour de la maison de repos. Certains riverains se sont mobilisés, avec des membres du personnel de la résidence Rey, afin d’enrayer la prolifération des chats. Ces personnes se sont cotisées pour pouvoir payer la stérilisation d’un maximum de félins errants.

L’échevine de l’environnement a bien pris conscience du phénomène et a été attentive aux demandes de ce « comité » qui a reçu son soutien moral avant, je l’espère, un soutien logistique et financier à venir.

Il n’y a pas que ce quartier qui semble concerné par ce phénomène qui touche également la santé publique et l’hygiène : salissures, tapage nocturne, propagation d’infections, de parasites et de maladies (telles que la Leucose Féline (Felv), le Sida des chats, etc.) mais aussi, de destruction de sacs-poubelles, d’éparpillement des déchets ménagers qui attirent les rats…

J’ose espérer qu’en 2015, Madame l’Echevine recevra les moyens financiers nécessaires pour anticiper ce problème, si ce n’est déjà pas trop tard.

Dans le même registre, on constate, année après année, une augmentation de la population de pigeons… en cause, sans doute, la diminution voire la disparition des colombophiles locaux.

Dans notre programme électoral, nous y avions pensé en nous inspirant de ce qui se fait dans des villes victimes de cette recrudescence en proposant la création et la gestion de pigeonniers communaux. Comptez-vous en 2015 mettre en place cette solution ?

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